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les jours passent.....

3 août 2007

Dans le tourbillon de la fête...

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Foire du Midi - Bruxelles 2007

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27 juillet 2007

Bruxelles les Bains - 2007

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En attendant les pirates...

Bruxelles les Bains, plus d'info

25 juillet 2007

Miguel Rio Branco

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Blue Tango, 1984
Miguel Rio Branco


¤ ¤ ¤ De la peinture à la photo...

   

Né en 1946 aux Iles Canaries dans une famille de diplomates, Miguel Rio Branco a grandi entre le Portugal, la Suisse, le Brésil et les Etats Unis. Il a commencé sa carrière artistique comme peintre et c'est par le cinéma qu'il est venu à la photo, en étant photographe sur les tournages. Après des cours de technique photo à l'Institut (1964) de la Photographie à New York, passionné de dessin et de peinture, il poursuit des études à l' Ecole Supérieure de Design Industrial de Rio de Janeiro (1968).

   

Mais trés vite il ne se sent pas fait pour ça. L'époque est à la politique, et la photo et la caméra lui ont paru plus appropriées: « j'avais l'impression d'obtenir une image plus directe, plus engagée, et en tout cas moins élitiste que la peinture, une image qui ne se montre pas que dans des vernissages et dans les milieux de l'art...La photo m'a semblé plus directe tout en permettant une construction poétique.


¤ ¤ ¤ Les débuts

   

En 1970, il part vivre à New York et travaille surtout comme photographe ou directeur de la photo sur des films. Il réalise aussi des films expérimentaux qu'il qualifie de « documentaires poétiques « hard » ».

 

En 1972, apres le déces de sa mère,il revient au Brésil pour travailler sur la société brésilienne.

 

De 1973 à 1976, il voyage dans le Sertao de Bahia où il commence son travail « Negativo Sujo » (« Négatifs sales »). Base de son oeuvre future, il utilise déjà  des associations d'images

 

En 1978, il part vivre au Salvador et démarre son travail sur les prostitués de Maciel. Parallèlement aux photos, il réalise aussi un film de 20 minutes (« J e n'emporterai rien quand je mourrai, ceux qui me doivent quelque chose me paieront en enfer ») qu'il qualifie de travail poétique où il cherchait déjà à se « libérer du sujet, à le déconstruire ». Ce qui l'intéresse, c'est de montrer un rapport à la vie, au choses.

 

 

 

¤ ¤ ¤ Reporter?

   

En 1978 il rentre à l'agence Magnum comme correspondant étranger. Mais il ne se considère pas comme un reporter. 

 

http://www.magnumphotos.com/cf/htm/TreePf_MAG.aspx?Stat=Photographers_Portfolio&E=29YL53UWQ57

 

En effet, il a en réalité, très peu couvert l'actualité, uniquement lors d'investitures d'hommes politiques au Brésil car il avait « envie de voir de plus prés ces gens qui détiennent le pouvoir » et il refuse d'être considéré comme un « photographe du Brésil »:dans les années 90, il n'a photographié pratiquement qu'en Europe (Espagne, France, Portugal...).

   

 

¤ ¤ ¤ Du N&B à la couleur 

   

En 1980, suite à un incendie dans son studio, il perd toutes ses archives Noir&Blanc.Les seules photos qu'il a pu sauver étaient celles qu'ils avaient emmenés avec lui, des diapos couleurs. Apres l'incendie, il a récupéré des amas de négatifs fondus sur du papier: des traces qu'il a agrandies et reprographiées. Il comptait les exposer aux Rencontres d'Arles sur des pares-brises de voitures accidentées et dans des caissons lumineux.

   

Selon Gabriel Bauret (commissaire d'expositions et auteurs d'ouvrages sur la photographie, dont « Color Photography » ed. Assouline ), Branco est un coloriste, dans le sens « où la couleur determine l'acte photographique et joue à jeu égal avec le sujet » . Mais pas un coloriste au sens où on l'entend généralement, c'est à dire , ceux qui jouent sur des contrastes tres marqués de couleurs saturées. La palette de Branco comporte plutôt des rouges, des jaunes, bruns, ocres, sable, terre...  « Des couleurs à consonnances plus minérales que végétales » Il ne joue pas sur la transparence mais plutôt sur l'opacité. La couleur est là pour sublimer l'athmosphere des univers qu'ils photographie.

 

 

¤ ¤ ¤ Les récompenses 

   

En 1982, il reçoit le Prix Kodak de la Critique Photographique ainsi que le prix spécial du jury au Festival de Lille pour son film « Nada. »

 

En 1988, il obtient le prix du directeur photo pour les films « Memoria viva » et « Abolicao » au Festival du Film Brésilien.

      

¤ ¤ ¤ Est il vraiment un photographe?

   

Branco a commencé à travailler en 24*36, puis il a évolué vers le 6*6 et le materiel Rolleiflex et Hasselblad. Depuis 1974, il travaille surtout sur l'association d'image, la « mise en rapport » et le format carré lui permet de créer des pieces plus complexes composées de dyptiques, polyptiques (ses prochaines expos devraient être des assemblages de photos au format carrés qui devraient mesurer jusqu'à 2,5m*5m ). Pour lui, ce qu'il expose n'est pas de la photo: ce sont des collages, où la photo sert de matière première qu'il assemble comme il monterait un film. D'ailleurs, il ne travaille pratiquement plus qu'avec ses archives: la prise de vue n'est plus son souci premier.

 

 

 

¤ ¤ ¤ Sources pour la redaction de l'article, voir des images

 

 

¤ sur internet:

 

http://www.magnumphotos.com/cf/htm/TreePf_MAG.aspx?Stat=Photographers_Portfolio&E=29YL53UWQ57

 

http://www.cgrimes.com/artists2/riobranco/mrb2004/mrb04.html

 

http://www.millanantonio.com.br/p/artista_obra.asp?idartista=8

 

(rubrique « artiste ») http://www.jgmgalerie.com/fr/jgm.html

 

http://www.metmuseum.org/toah/ho/11/sa/ho_1998.206a-j.htm

 

 

 

¤ RéponsesPhoto - Hors série2 - juin-juillet 2005

 

24 juillet 2007

Bruxelles les Bains - 2007

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En attendant les pirates....

Bruxelles les Bains, plus d'info

23 juillet 2007

Bruxelles les Bains - 2007

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En attendant les pirates....


Bruxelles les Bains, plus d'info

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22 juillet 2007

Bruxelles les Bains - 2007

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Sous la plage, les pavés......


Envie de couleurs, envie de fun ... essai de traitement à la "lomo"

Bruxelles les Bains, plus d'info


22 juillet 2007

Retour?

Apres une longue absence sur ce blog, je fais un timide retour.... apres une année à l'ecole photo à travailler uniquement en argentique (pas de bon scann à disposition pour montrer certains de mes travaux) je me remets doucement à apprivoiser mon D70...

11 août 2006

RIP Arles 2006: les murs s'exposent

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Extrait de la série "Arles 2006: les murs s'exposent" (voir album)

8 août 2006

RIP Arles 2006 - Compagnons de route

Comme je vous le disais, les expositions selectionnées par Depardon étaient regroupées en 3 themes. Aujourd'hui, je vais donc vous parler des « Compagnons de route »: photographes, amis, artistes... du reportage à la presse people en passant par la mode et l'art contemporain, qui l'ont aidé et avec qui il a toujours échangé tout au long de sa carrière...

 

 

Beaucoup des expositions étaient réunies un peu en dehors du centre ville, aux anciens ateliers SNCF, aujourd'hui en ruine mais en passe d'être rehabilités, Pour une amatrice de friches industrielles, ces 11 ha de bâtiments à l'abandon donnaient envie de s'y égarer.

 

Mes coups de coeurs chez les « Compagnons »:

 

 

Susan Meiselas (2 expositions):

 

 

- «Carnival Strippers » , un de ses tout 1er travail: pendant 3 étés (de 1972 à 1975), elle a photographié et interviewer des femmes stripteaseuses dans des fêtes foraines de la Nouvelle Angleterre. Des N&B magnifiques, un grain splendides qui vient adoucir la crudité de certaines images. Personnellement, j'ai adoré! Un magnifique regard porté sur ses femmes!

 

 

Je prefere vous laisser admirer ses images  et vous livrer quelques extraits:

 

 

Le Boniment (extrait):

 

 

« Attention, attention!!!Faites bien attention! On arrête la musique!Car vous allez voir du burlesque, du strip-tease; elles vont vous faire un drôle de tchou-tchou,et, papa, elles montrent tout! Le spectacle va commencer – c'est maintenant ou jamais!Vous pouvez être au 1er rang, je dis bien au 1er rang, où vous n'en perdrez pas un poil, où vous vous lecherez les doigts ! Car il suffit de lever les yeux, vous verrez tout ! (,,,)

 

Des filles, des filles, des filles ! Voici Candy ! Quand Candy danse, les vieux se sentent jeunes, et les jeunes se sentent mieux !!! Elle donne au mari de quoi resister chez eux au rouleau à patisserie, et au marins de quoi suer sang et eau ! (,,,)

 

Le spectacle va commencer, et elle n'en cache pas un petit bout!!! »

 

 

Lena, stripteaseuse:

 

 

« Etre stripteaseuse, c'est ce qu'il y a de plus proche du monde des hommes. C'est une dure existence. Il vous faut de la force et du caractere. Les hommes dependent de vous – pour les divertir et pour leur faire gagner de l'argent. Et quand ils entrent, c'est à la fille de se débrouiller. Elle a 40 bonshommes devant elle. Ils pourraient la mettre en petit morceaux. Elle doit les contrôler, les retenir, et tout ce qu'elle a pour ça, c'est sa cervelle et son talent. Les hommes sont incapables de voir que c'est ça. Les filles considerent ça comme revolutionnaire – pouvoir dire pour la 1ere fois de leur vie : « Je te fais manger dans la paume de ma main » »

 

 

- « Recadrer l'histoire »

   

 

Susan Meiselas a aussi beaucoup travaillé sur l'Amerique Latine (notemment sur la question des droits de l'homme). En 1979, elle etait présente lors de l'insurection contre la Garde Nationale de Somoza au Nicaragua. 25 ans apres, elle a réalisé avec les clichés de l'époque, des grands tirages sur une sorte de toile resistante, qu'elle est allé suspendre sur les lieux exacts où ils avaient été pris. Ainsi, en parallele de l'expo, on pouvait visionner un film montrant l'installation des ces tirages, la réaction des gens, leurs commentaires sur cette époque, ce qui a changé (ou non) ...  Absolument passionnant !

voir: susanmeiselas.com ; MagnumPhoto 

 

 

 

2eme coup de coeur: Gilles Caron & Don McCullin

 

 

« Chant/contre-chant 1967-1970 »

 

 

ou le regard croisé de deux photographes de guerre de legende, à travers des zones de conflits, à la fin des années 60: guerre des 6 jours, Vietnam, Biafra, Tchad, Irlande du Nord et Cambodge (où Caron a finalement disparu, 1er d'une série d'une vingtaine de journalistes et cooperants disparus cette année là ; quant à Mc Cullin il fut blessé par un tir de mortier quelques semaines plus tard),

 

 

Une expo passionnante, qui nous replonge en plein dans l'horreur de ces conflit. Personnellement, au final, ma « preference » -si je puis dire- allait à Caron, qui je crois, meriterait plus de reconnaissance...

 

 

Mc Cullin, à propos de Caron : « Dés qu'un nouveau conflit éclatait quelque part dans le monde, je me disais toujours qu'il fallait toujours que j'arrive sur place avant Gilles. Je savais que nous serions en compétition et que nous ferions tout notre possible pour ramener le reportage le plus fort et le publier en 1er. (...) Il se passe peu de jours sans que je pense à sa disparition, au courage dont il a fait preuve, et au prix qu'il a payé pour exercer son métier. En temoignant sur ces évenements que certains gouvernements auraient tant souhaiter pouvoir cacher, il voulait simplement rendre le monde un peu plus vivable, un peu plus juste. »

 

 

 

A noter que McCullin, proposait une seconde exposition, « Un coin d'Afrique », sur les tribus semi-nomades du sud de l'Ethiopie (photos prises en 2003-2004), principalement des portraits ou photo de groupes, souvent d'hommes en tenue traditionnelle. Un monde où selon le photographe, « les hommes sont couverts d'armes, et où le danger est partout autour de soi »

 

 

j'ai eu du mal à trouver des images se rapportant plus à cette expo, voir: McCullin  & Caron
   

 

 

Autres « Compagnons de route »:

 

 

-Guy Le Querrec, « l'Oeil de l'élephant » , photographe de la société française, de l'Afrique et du monde du jazz. L'exposition présentait un extrait des differentes facettes de son travail, je me suis plus particulierement arrêtée sur la série « les français en vacances »

 

 

-David Burnett, « Politique,S 1973-1977 » , exposition reprenant des images du coup d'etat contre Allende, au Chili en 1973, ainsi que de nombreux clichés de la vie politique française (Giscard, Mitterand etc..) , Interessant... Le plus français des photographes americains selon Depardon.

 

 

-Dominique Isermann, « Cartes postales » L'exposition tire t elle son nom du fait que l'on y vendait, des cartes postales reproduisant ses celebres clichés? Toujours est il que j'étais relativement déçue de ne pas pouvoir admirer reellement des tirages puisque l'expo consistait en fait en une sorte de retrospective projetée sur grand ecran. Malgré tout, j'ai quand même pris plaisir à découvrir un peu mieux cette grande photographe de mode.

 

 

-Claudine Doury, « Au delà des steppes », jeune photographe de l'agence Vu , Exposition interressante sur une Asie Centrale post soviétique,,, Un beau regard, à suivre,,,

 

 

-Sophie Ristelhueber, « Eleven Blowups » Une installation inédite, crée spécialement pour Arles, et composée d'images créees à partir de rushs vidéos de l'agence Reuters. Personnellement, j'avoue avoir été déçue par cette exposition qu'à la lecture du concept j'avais vraiment envie de voir... L'exposition consiste en fait en une ballade dans un appartement vide, où 11 images grand format,représentant uniquement des trous d'obus, ont été collées à même les murs. Interessée par le concept de départ, j'avoue ma deception face à la réalisation finale...

 

 

-Daniel Angeli, projection et commentaire audio du photographe des stars, un des tout 1er compagnon de route de Depardon. Tres interessant de l'entendre parler de l'evolution de la presse people, des papparazzis, de ses relations avec les stars (depuis 10 ans, il est le photographe attitré de Johnny Hallyday par exemple).

 

 

 

 

 

 

Articles à venir: 

 

 

« Les photographes du politique et de la société »

 

« Les prix des Rencontres »

 

 

2 août 2006

RIP Arles 2006 - Influences

affiche_Arles_2006RIP 20006 , KESAKO? Les Rencontres Internationales de la Photographie bien sûr Wink

Cette année, elles avaient lieu sous la presidence de Raymond Depardon, grand reporter , co-fondateur avec Gilles Caron de l'Agence Gamma. Avec un tel president, on pouvait s'attendre à une programmation relativement "classique", axée plus particulierement reportage.

Site officiel: http://www.rencontres-arles.com/



C 'etait la 1ere fois que j'allais un festival photo, et franchement je regrette pas les 2 fois 1000km a/r pour reussir à tout voir ( ça avait tout du marathon !!!!) . Je regrette juste de ne pas avoir pu y être lors de la semaine d'ouverture (programme, voir site officiel ), de nombreux photographes etaient presents, conferences, debats, stages etc.... ça semblait vraiment interessant .... surtout, il y avait "mon Maître", Salgado .... raalala, que j'aurai aimé passer "une journée avec..."

 

Enfin, bref, dans tous les cas, j'en ai pris plein les yeux, et ai pu mesurer le chemin qu'il me reste à parcourir....  J'ai eu pas mal de coup de coeurs, des decouvertes.... De plus, Arles est vraiment une petite ville splendide, et rien que se balader de lieux d'expos en d'expos etaient tres agréables, malgré la chaleur accablante... Chaque ruelle est un plaisir des yeux... On comprend pourquoi tant d'artistes ont pu y passer tant de temps (je pense notamment à Van Gogh...).

 



Ainsi, la cinquantaine d'expositions etaient regroupées en 3 grandes sections Influences, Compagnons de route, Photographes du politique et de la société:

 

les Influences où Depardon rend hommage aux photographes qui l'ont inspirés, notamment les photographes americains.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤   Ainsi il nous a presentés une selection de 250 tirages "la photographie americaine à travers les collections françaises"

Là j'ai vraiment apprécié de voir par exemple des tirages d'Anselm Adams (http://www.anseladams.com/) Là on se rend vraiment compte de ce qu'on rate quand on ne voit des images que sur le net....

Mais au final, je n'ai pas retenu grand chose, j'avoue, si ce n'est Lewis Wickes Hine, photographe dans les années 30, qui a beaucoup travaillé sur les chantiers des buildings à New York (Wickes Hine ) ;

Arthur Fellig Weegee, photoreporter des années 30-40, principalement connu pour ses traques du scoop, sa radio branchée sur celle de la police (Weegee's world , Weegee images , 43 images) ;  

Helen Lewitt photographe des années 40 dans la mouvance de ce qu'on appelle la "street photography" (plus d'info, mais pas d'images )

Walker Evans, connu principalement pour son travail sur la Grande Depression, contribuant au programme de la Farm Security Administration, comme Dorothea Lange (Walker Evans )

 

 

 

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Cornell Capa (hongrie/Etats Unis)  "JFK President!"

Toujours dans le cadre des "Influences", une magnifique exposition (principalement en n&b, mais aussi en kodachromes) sur la campagne electorale de JFK, et ses 1ers jours au pouvoir ... là on est vraiment à la jonction du reportage et de l'esthetique....  Il ne cherchait pas la photo "choc" d'actu, mais on sent bien l'enthousiasme que kennedy suscitait sur son passage ... Des cadrages/compos splendides, une vraie decouverte coup de coeur pour moi (en effet, on connait souvent plus Robert Capa, son frere (Images Magnum )

 

 

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Robert Adams (Etats Unis) "Nos vies, nos enfants"

Voici le texte qui presentait l'expo: " Allegorie catastrophiste sur la menace nucleaire et l'autodestruction de l'homme à traversdes scenes de vie quotidiennes à Denver"

 

Içi, on est totalement dans le type d'exposition qui ne peut se passer de mots, d'explications, en effet que voit on? simplement des images de gens dans la rue, dans les parkings de supermarché, beaucoup de famille, d'enfants, des images toutes simples, une mere qui pousse son caddy un enfant dans le chariot, un grand pere qui prend sa petite fille rieuse dans les bras etc... rien de vraiment percutant, du pur quotidien... mais toutes ces vies sont en permanence sous la menace de l'usine d’Armement Nucléaire de Rocky Flats situé à 16 km à peine de Denver.... De nombreux accidents ont déjà eu lieu, pour l'instant sans grande gravité et souvent du à des erreurs humaines (plus de 200 incendies recensés déjà, heureusement maîtrisés avant que le pire n'arrive) .

Adams cherche donc à nous questionner à sur cette menace qui nous concerne au final tous, à nous montrer ce qui est susceptible de disparaître à tout instant :" En résumé, les détonateurs au plutonium, dont la fabrication se révèle dangereuse pour Denver, font partie intégrante d’un système mondial laissant tellement place à l’erreur et au dysfonctionnement qu’il est raisonnable de penser qu’ils causeront la mort de nombre d’entre nous, à un moment précis mais difficilement concevable. Face à cette conclusion, nous avons la volonté presque immédiate d’abandonner, de se libérer d’un espoir qui semble impossible. Nous ne trouverons en nous-mêmes la volonté de continuer à questionner les hommes politiques qu’après, je crois, avoir pris conscience des individus avec lesquels nous vivons. Combien chacun est mystérieusement absolu. Combien beaucoup accomplissent, dans des instants de réflexion, de joie ou d’inquiétude, une sorte d’acte héroïque. Chacun réfute l’idée que des pertes puissent être acceptables."

(voir des images )

 

au final une expo interresante , mais pas non plus un coup de coeur...

 

 

 


Allez, pour aujourd'hui ça suffira 

 

Wink

 

je vous parlerais du reste prochainement, le temps de vous laisser ingurgiter tout ça déjà

 

6 juillet 2006

Atomium - Bruxelles

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4 juillet 2006

Une étoile ...

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4 juillet 2006

« Sebastiao Salgado », photographe engagé

Voici pour moi un photographe incontournable: Sebastiao Salgado, né le 8 fevrier 1944 au Brésil. D'abord économiste, il change brutalement de carrière en 1973 et se lance dans la photographie apres un voyage en Afrique où il emprunte l'appareil de sa femme. Autodidacte, il intègrera successivement les agences photo Sygma (1974-1975), Gamma (1975-1979) et Magnum (1979-1994).

Il commence par du reportage tels que la guerre en Angola et au Sahara Espagnol, la prise d'otages israéliens à Entebbe, et la tentative d'assassinat du Président Ronald Reagan avant de se lancer dans un cycle de travaux sur sa vision du « Monde majoritaire » de 1977 à 1992:

 

suivre le lien terra.com


"Travailleurs" sur le declin du statut du travailleur manuel dans l'ere informatique et technologique

"Autres Amériques" sur les Latino Américains toujours attachés à un mode de vie rural et traditionnel

"Famine au Sahel" temoignage de la survie d'un peuple dans des conditions atroces

   

Puis il entame un autre cycle intitulé « Exodes; humanité en mouvement » de 1993 à 1999 :

   

« Refugiés et migrants » quand la misere extrême oblige à tout quitter

 

« L'Afrique à la dérive » continent bien malmené que Salgado pense avoir retrouvé dans un état pire qu'il y a 30 ans lors de sa 1ere visite

 

« La lutte pour la terre » le combat des paysans sans terre

 

« Megapoles » ces villes qui explosent sous le nombre de migrants qui esperent y trouver de quoi survivre

 

« Enfants » bien souvent les 1eres victimes

 

 

 

Il a reçu presque tous les prix et récompenses possibles dans le monde entier. En 1994, il a fondé sa propre agence de presse avec sa femme, Amazonas Images ( http://amazonasimages.com/menu_fr.html  ), qui représente uniquement son travail.

 

 

 

Salgado fait donc partie de ces photographes « concernés », « engagés ». En effet, Salgado respecte enormement ses « sujets photographiques », et a tres souvent essayé d'utiliser son travail pour participer à l'amelioration des conditions de vie de ceux qu'il photographie car pour lui, son rôle ne consiste pas seulement à temoigner de l'état du monde mais aussi à contribuer à la résolution de ces problemes.

 

Ainsi, il a fait don d'une bonne partie de son travail sur la famine au Sahel à Médeçins sans Frontières; ou encore il a utilisé une partie des bénéfices de la vente de ses photos sur les mutilés des mines antipersonnelles au Cambodge, pour construire une usine et envoyer sur place deux experts formateurs de producteurs de protheses.

 

Il est aussi devenu representant spécial à l'Unicef (2001  http://www.unicef.org/french/salgado/bio.htm ), a aidé le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et des associations telles que Médecins sans frontières et Amnesty International.

 

 

 

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L'actualité de Sebastiao Salgado

 

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Sortie de l'ouvrage « L'homme et l'eau » le 01/05/2005, aux éditions Terrebleue (48 euros), qui évoque donc les relations entre l'homme et l'eau, ressource précieuse et menacée, enjeu mondial.

 

Salgado s'est plongé dans ses milliers d'archives pour en extraire son sujet: « une histoire des hommes qui dépendent de l'eau pour leur survie, plutôt qu'une histoire conceptuelle sur l'élément aquatique. ». Il nous raconte (avec texte de Christian Sorg ), en N&B (toujours), l'histoire d'hommes et de femmes qui vivent et souffrent avec l'eau. Comme ces enfants ethiopiens dans un camp de refugiés qui écoutent emerveillés, l'eau couler d'un tuyeau; ou encore ces habitants d'un bidonville de Bombay qui souffrent du manque d'eau alors qu'ils vivent collés au pipeline qui alimente les quartiers riches de la ville, ironie cruelle; mais aussi des scenes de pêches, la joie simple des baignades enfantines...

 

 

L'eau est un bien precieux du patrimoine de l'humanité qui ne peut se reduire à une simple marchandise. L'homme se doit de respecter ce bien indispensable à sa survie ainsi qu'à celle de toutes les especes vivantes. L'expo est comme un hymne , qui nous interroge sur les enjeux de la question de l'eau qui selon Salgado devrait être une priorité mondiale au même titre que l'éducation:

 

« L’eau est source de vie, de loisirs et de plaisirs, essentielle à la survie de l’Homme et de toutes les espèces vivantes de notre planète. L’eau doit être préservée. Elle peut se dévoiler parfois comme un danger quand l’homme ne la respecte plus… »

 

 

 

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Travaux en cours

 

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A 61 ans, le photographe travaille depuis deux ans sur un projet personnel intitulé "Genesis", soutenu par l'UNESCO, une série de reportages sur les derniers endroits vierges de la planète. "J'ai passé des années à montrer la dignité de l'être humain. Je veux montrer aujourd'hui celle de la nature", conclut-il.

 

Son succès aupres du public lui a aussi permis de créer l'Instituto Terra  qui se consacre à l'éducation à  l'environnement et au reboisement du territoire  de « Minais Gerais » au Brésil, sa région natale. Des scientifiques y cherchent à élaborer des methodes pour stopper la deforestation massive et des milliers d'écoliers sont déjà venus aider à replanter des arbres.

 

 

 

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je vous encourage donc vivement à visiter son site  http://www.terra.com.br/sebastiaosalgado/index.htm

 

pour les photos bien sûr (bien qu'un peu petites) mais aussi pour toutes les infos qu'on y trouve sur sa vie, son engagement humaniste et ne ratez surtout pas l'entretien avec Carole Naggar sur le projet Exodes, passionnant....

 

Une citation pour conclure:

 

« J'espère que la personne qui sort d'une de mes expositions n'est plus la même que celle qui y est entrée, explique M. Salgado. Je pense que l'aide des gens ordinaires peut être très importante. Non pas en donnant des biens matériels mais en participant, en prenant part à la discussion, en se sentant réellement concerné par ce qui se passe dans le monde. »

 

 

4 juillet 2006

Here i am again !!!!

Oui oui oui ... des mois que j'ai laissé ce pauvre blog à l'agonie ...

Merci à ceux qui me relancent, me soutiennent, m'encouragent à reprendre

au programme, à venir:

- un nouveau design
- des albums thematiques
- des articles
- une photo/jour?

20 mai 2005

Bord de mer 2

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7 mai 2005

Immensité

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2 mai 2005

Bord de mer

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26 avril 2005

Coucou

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22 avril 2005

A travers les barreaux

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20 avril 2005

En contemplation...

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